Quand le gouvernement abandonne l’école de la République : Face au désert scolaire, agissons !

Florence Goulet a saisi le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse à la suite des récentes annonces de fermeture d’une vingtaine de classes dans les écoles de la Meuse et de la suppression de 22 postes d’enseignants à la rentrée 2023.

Ces fermetures entraineront non seulement des changements dans le quotidien des enfants, mais également des coûts supplémentaires en carburant pour leurs parents, du fait d’un éloignement des écoles.

Pour les communes rurales, cette suppression signifie encore moins d’attractivité pour leurs territoires, et anéantit leurs efforts d’investissements en faveur de l’installation de nouvelles familles. C’est donc un cercle vicieux.

C’est pourquoi cette décision soulève l’opposition d’une majorité de parents d’élèves et d'élus meusiens.

Une baisse du nombre d’élèves n’est pas un motif suffisant pour procéder à la fermeture de dizaines de classes, ni à la suppression des postes d’enseignants correspondants. Au contraire, de faibles effectifs favorisent l’apprentissage.

Déjà éprouvés jusque dans leur vie quotidienne par la fermeture ou l’éloignement de nombreux services publics et administratifs, la disparition des petits commerces, la crise énergétique et une inflation alarmante, nos concitoyens, ne peuvent accepter ces suppressions de classes.

Très préoccupée par les conséquences de cette décision ministérielle sur son département, Florence Goulet demande solennellement au ministre de l'Education d’agir pour ne pas priver les élèves meusiens de cet accès à une instruction de proximité auquel ils ont droit.