Ce dimanche 15 janvier, à l’occasion du Grand Rendez-vous organisé par Europe 1, CNews et Les Echos, Gabriel Attal a accusé le Rassemblement National d’être le « camp du mensonge » et de vouloir amener l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, ce qui, d’après le ministre, coûterait « 85 milliards d’euros ». Non content d’être le ministre en charge d’un budget au déficit gargantuesque, Gabriel Attal a maintenant recours à l’insulte et à la calomnie dans un débat particulièrement sensible.
La présentation d’une telle réforme dans le contexte économique et social de notre pays confirme que le gouvernement est bien le camp de la brutalité et de l’hypocrisie.
Brutalité car cette réforme est rejetée par 68% des Français, à en croire l’étude de l’IFOP publiée ce même dimanche dans le Journal du dimanche. Hypocrisie car, de l’aveu même d’Emmanuel Macron le 25 avril 2019, repousser à 64 ans l’âge légal de départ en retraite serait hypocrite au regard de l’employabilité des séniors.
Aussi, le groupe RN invite M. Attal à écouter le Président de la République qui incitait également à l’époque les auteurs de propos « simplistes » à « regarder notre société ».
Le groupe Rassemblement national prépare la bataille des retraites à l’Assemblée nationale où il défendra fermement le projet présidentiel de Marine Le Pen. Ce dernier prévoit une réforme de justice sociale visant à garantir un âge de départ en retraite décent et progressif, tenant compte de l’âge d’entrée sur le marché du travail. Cette mesure a été chiffrée à 9,6 milliards d’euros : face à un gouvernement qui défend un choix comptable, nous assumons un choix de société. Enfin, notre groupe défendra les avancées qui seront proposées sur tous les bancs de l’hémicycle face au totem devenu obsessionnel de l’âge légal.