Fidèle à son engagement de défendre l’intérêt des Français et d’éviter la politique du pire, le Rassemblement National a naturellement participé aux « dialogues de Bercy » avec des propositions fortes de baisses des dépenses, de réforme structurelle de l’État et de décisions à même d’assurer la justice fiscale.
Le RN déplore une gestion catastrophique des finances publiques par Emmanuel Macron. Dans la droite ligne des gouvernements en échec depuis 50 ans, la macronie a aggravé la dérive des dépenses structurelles, l’endettement massif et les coûteuses « politiques du chèque », tout en détériorant les services publics.
Malgré un taux de prélèvements obligatoires jamais observé, la France affiche un niveau de déficit public et de dette abyssal, tout en enregistrant des pertes records sur le commerce extérieur, et même sur la balance des paiements.
Doté de propositions d’économies structurelles, le RN est capable de financer des mesures puissantes en faveur du pouvoir d’achat, en particulier la baisse à 5,5% de la TVA sur les carburants et les énergies, ainsi que la suspension de la TVA sur les biens de première nécessité, en particulier l’alimentation, l’hygiène et les fournitures scolaires.
Force est de constater que le RN est la seule force politique à présenter des mesures concrètes à court, moyen et long terme. Les Républicains, en particulier, ne proposent que des slogans. Rappelons que lors de l’été 2022, le parti LR et la macronie avaient trouvé un accord pour un PLFR sur la promesse d’un carburant à 1,5€ : une véritable escroquerie, révoltante pour les Français !
Compte tenu du lien évident entre les efforts budgétaires immédiats à fournir et la hausse des taux d’intérêts, le Rassemblement National a été, une fois encore, la seule force politique à demander un débat sur la pertinence de la politique monétaire européenne, dont l’efficacité sur l’inflation est non seulement nulle, mais sacrifie toute l’économie réelle par un coût de financement délirant.
Quant aux propositions, le Rassemblement National a refusé toute réformette et coups de rabot toxiques pour les Français :
- La hausse de la participation des Français aux frais de santé ou la limitation des arrêts maladies en dehors de la lutte légitime contre les fraudes.
- La hausse de la fiscalité sur le GNR pour les agriculteurs et le transport de marchandise et le BTP qui aboutiraient à une relance de l’hyperinflation. Nous prenons acte des déclarations de Bruno Le Maire sur la préservation du transport de marchandises mais restons vigilants.
- Une trajectoire illisible de baisse des impôts de production, le tout sans jamais obtenir de contreparties claires.
En revanche, le Rassemblement National propose, s’agissant des baisses de dépenses :
- Limitation de la contribution nette de la France à l’Union Européenne à 2 milliards d’euros par an, soit 5 à 7 milliards d’économie selon les années.
- Application de la priorité nationale et contrôle strict de l’immigration, soit une économie de 16 milliards d’euros.
- Fin du financement couvrant l’ancienne redevance, au profit de la privatisation de l’essentiel du service public radiophonique et audiovisuel, soit une économie de 3,5 milliards d’euros.
- Réforme de l’État, visant en particulier la suradministration, la limitation des dépenses des agences ainsi que la suppression d’un certain nombre d’entre elles, comme les ARS ou la CRE.
- Interdiction stricte des bons du trésor indexés sur l’inflation : 10 à 14 milliards d’euros.
- Rupture avec les règles du marché européen de l’énergie, afin que la France fixe elle-même des prix rationnels, en cohérence avec ses fondamentaux économiques.
- Lutte contre les fraudes avec l’instauration d’un ministère dédié, compétent en matière de fraudes fiscales, sociales et d’abus de marché/concurrence.
- Instauration du conseiller territorial, rationalisation des compétences des EPCI.
Par ailleurs, afin de mettre un terme à la « politique du rabot » absurde, mesquine et inefficace, le Rassemblement National rappelle sa proposition constante de mettre autour de la table l’ensemble des forces politiques avec Bercy et la Cour des Comptes pour mener une véritable revue des dépenses structurelles de l’État, de notre système de protection sociale et des collectivités territoriales. Chaque force politique sera alors confrontée à ses responsabilités et devra être force de proposition afin d’arriver à des solutions transpartisanes, applicables sur le moyen et long terme. Nous prenons acte de l’intérêt du ministre T. Cazenave.
Enfin, le Rassemblement National rappelle quelques positons pour assurer la justice fiscale :
- Taxation des « surdividendes », surprofits et « surachat d’actions » ; Marine Le Pen étant la première personnalité politique à avoir proposé de telles mesures avant l’élection présidentielle de 2022.
- Remplacement de l’IFI par un ISF ciblant la spéculation financière, et limitation de la « flax tax » aux revenus inférieurs à 60.000 euros.
- Accord fiscal avec nos partenaires européens afin de taxer à juste proportion le transport maritime et aérien, afin d’éviter une concurrence fiscale suicidaire sur le continent.
Enfin, le RN rappelle que la justice fiscale ne peut être sacrifiée par le gouvernement selon le bon vouloir de l’UE ou d’autres instances supranationales.
Au-delà des dialogues de Bercy, le Rassemblement National fera prochainement de nouvelles propositions quant à son programme budgétaire afin d’assurer la bonne gestion des finances publiques, la justice fiscale et la hausse du pouvoir d’achat.