Deux jours après la mort tragique du petit Fayed, âgé de 10 ans seulement, dans le quartier Pissevin à Nîmes, c’est un jeune de 18 ans qui a été abattu la nuit dernière dans le même quartier, alors même que les renforts annoncés fièrement par Gérald Darmanin avaient déjà quitté les lieux quelques heures après leur arrivée.
Ce quartier est gangrené par les trafics de stupéfiants, et soumis à la loi de la terreur instaurée par des criminels qui prennent en otage les habitants.
Yoann Gillet, député de Nîmes et du Gard, alerte sur ce sujet depuis plus de 10 ans. Depuis juin 2022 et son élection en tant que député, il n’a cessé d’alerter Gérald Darmanin sur la situation sécuritaire de Nîmes et de ce quartier en particulier.
Lors d’une audition de la commission des lois en septembre 2022, le ministre s’était engagé auprès du député à venir, avec lui, visiter ce quartier et à échanger sur la situation. Le député constate qu’il aura fallu attendre un an et un nombre incalculable de drames et notamment les deux derniers décès, pour que Gérald Darmanin daigne enfin se déplacer.
Yoann Gillet sera évidemment présent ce vendredi à l’occasion de la venue du ministre afin de lui faire part des inquiétudes et attentes des habitants.
Le député de la circonscription exige par ailleurs de Gérald Darmanin une réaction forte, à la hauteur des dangers auxquels sont exposés les habitants du quartier. Face à l’impuissance du ministre et du Gouvernement, il appelle à une action en profondeur, seule en mesure d’enrayer les trafics de stupéfiants et ses conséquences dramatiques.
Pour enrayer la situation, Yoann Gillet et le Rassemblement National réclament notamment :
- Une augmentation significative des effectifs de la Police nationale et des forces de l’ordre,
- Une réponse pénale forte (renforcement des peines, peines plancher, suppression des aménagements de peine,…) et une augmentation des moyens humains et financiers de la Justice,
- La suppression de l’excuse de minorité pour les délinquants et criminels,
- L’expulsion systématique des délinquants étrangers,
- La suppression des allocations aux parents de délinquants,
- La mise en place de la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre.