Le groupe RN censurera le gouvernement

Les mensonges du gouvernement n’auront tenu que quelques heures avant qu’Elisabeth Borne n’impose à l’Assemblée un énième 49-3.

La Macronie devient ainsi la caricature d’elle-même, détournant la solennité de cette procédure constitutionnelle pour masquer sa gestion calamiteuse des finances publiques, sa soumission volontaire à la bureaucratie européenne et son refus de tout compromis avec les vraies oppositions.

Confronté à un choix de conscience sur l’accès à plus de 19 milliards d’euros qui appartiennent de droit aux Français, le Rassemblement National avait démontré, une fois encore, sa volonté de ne suivre que l’intérêt national plutôt que la tambouille politicienne.

Les critères qui devaient éclairer notre vote étaient pourtant simples et publics.

Pour arriver à un consensus, le gouvernement devait cesser de faire de cette loi une compilation mensongère sur sa gestion. Comment accepter le satisfecit indécent que s’accorde Mme Borne alors que la France affiche un triple déficit abyssal (déficit public, commerce extérieur et balance des paiements), un record d’impôts et des dépenses incontrôlées.

Surtout, le gouvernement devait renoncer ou, au moins, repousser ces choix de trajectoires fiscales inadmissibles, en particulier l’augmentation des taxes sur le GNR, les carburants utilisés pour leur travail par les agriculteurs, les pêcheurs et le secteur du BTP.

Alors que nous sommes encore en hyperinflation sur l’alimentation, que les pêcheurs crient au secours et que les secteurs de la construction s’enfoncent dans une crise dramatique, le gouvernement choisit d’obéir à la Commission Européenne et de se soumettre au dogme de l’écologie punitive.

Autrement dit, la France qui produit des richesses est encore sanctionnée et les Français paieront cette hausse de taxe sur les factures, affaiblissant encore leur pouvoir d’achat.

Face au choix d’Elisabeth Borne de brutaliser notre démocratie plutôt que de trouver un compromis, de sacrifier l’intérêt des Français qui travaillent pour satisfaire la Commission Européenne, nous censurerons son gouvernement.