J’apprends ce soir que l’entreprise ArcelorMittal envisage la fermeture de ses sites de Denain et Reims. C’est un nouveau coup dur pour notre industrie, particulièrement dans ma circonscription après les récentes mobilisations des ouvriers comme à Valdunes, alors que les fermetures d’Etex-Eternit ou Usinor sont encore vives dans toutes les mémoires.
Outre la menace pesant sur des centaines d’emplois, cette annonce met en exergue la situation critique de notre industrie déjà fragilisée par la concurrence déloyale étrangère.
Il est urgent pour le gouvernement d’agir. Nous avons besoin d’une politique de réindustrialisation forte, avec des mesures de protections claires, comme la mise en place d’une clause miroir garantissant que seuls les produits respectant nos normes puissent entrer sur notre marché et en investissant dans la modernisation de nos sites industriels français pour en améliorer la compétitivité.
La situation est d’autant plus alarmante que des accords comme le traité du Mercosur, qui nous est imposé par l’Union européenne, risque de détruire encore plus d’emplois en ouvrant notre marché à des produits de moindre qualité et à bas coût.
La France ne peut pas être le maillon faible de l’industrie dans le monde. Notre avenir industriel ne se négocie pas : il est temps de défendre notre industrie et nos emplois !
Je demande à rencontrer prochainement le Ministre délégué chargé de l’industrie ainsi que les dirigeants d’ArcelorMittal afin que toutes les options soient considérées pour le maintien de l’activité ainsi que des emplois