Communiqué de presse du groupe Rassemblement National

Depuis la fin de l'examen de la proposition de loi de programmation énergie-climat (LPEC) dite « Gremillet », à l'Assemblée nationale, le jeudi 19 juin, des torrents de mensonges cherchent à tromper les Français. Qu’ils viennent du Gouvernement, de ce qu’il reste du bloc central et des gauches n’est hélas pas étonnant. En revanche, qu’ils viennent de corps intermédiaires censés être neutres et éclairants dans le débat est révoltant.

Plusieurs fédérations et syndicats professionnels de l'énergie, du bâtiment et de l'agriculture ont au moins relayé, ou pire, inventé de fausses informations.

Il est donc temps de remettre un peu de vérité dans un débat qui mérite du sérieux, car il est essentiel pour l'avenir de notre pays.

Non, ni la loi amendée en général, ni le moratoire présenté par les LR adopté relatif aux « énergies renouvelables » ne prévoyait leur fin.

Bien au contraire !

D’une part, le Rassemblement National a accepté une hausse de 200TWh d’énergies renouvelables à l'horizon 2030 dans le mix énergétique en soutenant fortement le développement de la richesse naturelle que représentent l’hydroélectricité, ainsi que les bio-carburants, le bio gaz, l’hydrogène et les pompes à chaleur.

D’autre part, l’amendement de la Droite Républicaine soutenu par le Rassemblement National et qui fait l'objet de tant de désinformation prévoyait :

-  La création d'un moratoire uniquement sur les nouvelles autorisations de projets photovoltaïques et éoliens. Les autres sources d'énergies renouvelables ne sont aucunement impactées.

-  Ce moratoire ne remettait en cause aucune installation préexistante ni aucun projet ayant déjà été validé par les autorités administratives

-  Il aurait pris fin dès lors qu'une autorité indépendante aurait réalisé une véritable étude sur le mix de productions dont la France a besoin pour assurer sa souveraineté énergétique avec un prix décent de l'électricité pour tous les Français, professionnels, comme particuliers.

-  Son objectif était de faire économiser aux Français des dizaines de milliards d'euros qui auraient été fléchés vers des projets dispendieux, sans plus-value démontrée, contraires à la souveraineté énergétique et à la nécessité de préservation du pouvoir d'achat des Français.

Si le Rassemblement National n’avait pas exigé du Gouvernement que le débat sur l'énergie soit soumis au Parlement, le PPE3 aurait notamment, et sans aucune transparence, supprimé les avantages fiscaux liés au Gaz non routier (GNR) pour les agriculteurs, forestiers et les entreprises du BTP; une aggravation insoutenable des taxes carbones sur toutes les énergies fossiles dont ces secteurs dépendent encore.

Les mensonges sont des diversions qui ne font que confirmer les craintes du Rassemblement National envers la malhonnêteté et la malveillance des dirigeants de notre pays avec la complicité de plusieurs structures professionnelles, qui restent coupablement muettes face à un PPE3 qui, en multipliant par deux le prix de l’électricité finira donc d’achever l’économie française.