Carburant à 1,99€ : c’est au gouvernement d’agir !

Lors du vote du budget 2023, seul le groupe RN avait eu le courage de dire la vérité aux Français : faute de ristourne, le prix du carburant allait être hors contrôle alors que le gouvernement fanfaronnait sur un carburant à 1,50€ par litre.

Face à l’installation durable d’un carburant à des prix insupportables pour les Français, le chèque carburant est dérisoire et exclut nombre de classes moyennes. De plus, 45% des foyers éligibles dans la Somme n'ont pas encore déposé leur demande pour toucher cette prime.

Le PDG de Total, Patrick POUYANNE, a annoncé un plafonnement à 1,99€ le litre pour le carburant. Cette annonce, qui acte des prix délirants, ne vise qu’à détourner le débat sur la taxation des superprofits proposés depuis 18 mois par Marine LE PEN.

Le prix des carburants est aujourd’hui inférieur à ces 2€ le litre. Le gazole est à environ 1,79€ et l’essence à 1,83€ à Montdidier comme à Doullens. Les Samariens ne verront donc aucun effet.

C’est au gouvernement d’agir enfin pour baisser le prix des carburants de façon pérenne. Sur un litre d’essence à 2€, il y a 1,20€ de taxes ! Les automobilistes sont considérés comme des vaches à lait fiscales depuis 30 ans.

Ainsi, avec Marine LE PEN, nous avons demandé, à plusieurs reprises, la suppression des hausses de la TICPE décidées par Emmanuel MACRON en 2017, ainsi que la baisse de la TVA de 20 à 5,5%.

Ces mesures permettraient une baisse durable du prix du carburant de 50 centimes. Cette suppression de taxes serait largement compensée par la taxation des surprofits réalisés par Total et les autres multinationales depuis 18 mois.

Nous considérons qu’il est nécessaire de taxer à 25% l’ensemble des surprofits des entreprises réalisant plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.

De plus, il faut réduire la TVA à 5,5% sur l’ensemble des énergies (électricité, gaz, carburants et fioul) car ce sont des produits de première nécessité.

Il est temps que le gouvernement prenne enfin ses responsabilités et qu’il cesse de gérer les pénuries.