Le projet de loi de finances 2025, qui sera débattu dans les prochains jours à l’Assemblée nationale, s’annonce comme un véritable coup de massue pour les collectivités locales.
Sous le prétexte de « redressement budgétaire », le gouvernement impose aux territoires 12,5 % des efforts de réduction des dépenses publiques, ponctionnant ainsi 5 milliards d’euros sur les budgets locaux.
Une fois de plus, ce sont nos collectivités qui doivent payer le prix de la gestion économique catastrophique d’Emmanuel Macron, jadis présenté comme le « Mozart de l’économie » par une presse docile.
À Liévin, les conséquences seront immédiates : une perte de 1,1 million d’euros, qui menace directement les investissements et services pour nos habitants.
Les collectivités locales, tout comme les habitants du bassin minier, n’ont pas à servir de variable d’ajustement au déficit de l’État.
Il est inacceptable de leur faire porter le fardeau des échecs économiques nationaux et de leur infliger des coupes budgétaires qui affaiblissent la démocratie locale et freinent les projets de proximité.
En tant que député du Rassemblement National, je m’opposerai résolument à cet appauvrissement de nos territoires. Sous couvert de redressement des finances publiques, ce projet de loi affaiblit nos collectivités et constitue une atteinte grave à la démocratie locale.
Protéger nos territoires et relancer l’investissement local, voilà l’engagement que je porterai dans l’hémicycle.
Des solutions existent pour assurer un avenir solide à nos collectivités. Il est temps que l’État assume pleinement sa responsabilité.