Valdunes, entreprise réputée pour la qualité de la main d’œuvre des salariés et pour leur savoir-faire, spécialisée dans la fabrication d’essieux et de roues pour le ferroviaire, risque de fermer.
En 2021, Sébastien Chenu alertait déjà sur les différentes décisions prises par le groupe chinois tendant à réduire le personnel face aux coûts de l’énergie qui ont été multipliés par sept, mais aussi face aux conséquences financières de la perte d’importantes commandes par la SNCF au profit d’entreprises étrangères.
Début mai 2023, le groupe chinois Ma Steel annonçait ne plus investir dans l’entreprise Valdunes, laissant 345 salariés sans aucune solution.
Seule entreprise française à fabriquer des matériaux ferroviaires, ce savoir-faire unique dans notre pays risque donc d’être perdu malgré les différentes alertes. En effet, Sébastien Chenu s’est rendu à plusieurs reprises aux côtés des salariés de Valdunes pour échanger avec eux et notamment sur les conséquences dramatiques qu’engendraient une fermeture définitive. Il a alerté et sollicité de nombreuses fois les directeurs de la RATP, la SNCF, Alstom et les ministres de l’Industrie et de l’Economie sur le désastre que provoquerait l’abandon de ce fleuron industriel français.
Hier soir, Sébastien Chenu a échangé avec le ministre Roland Lescure qui l’a informé qu’aucun repreneur n’a été trouvé et que le délai était dès lors rallongé de 13 jours pour sauver l’activité de l’industriel à Trith-Saint-Léger. Une situation particulièrement honteuse alors même que nos entreprises françaises telles qu’ALSTOM, RATP ou la SNCF se fournissent à l’étranger. L’Etat doit prendre ses responsabilités et imposer aux entreprises, financées par les impôts des français, notamment la SNCF, de se fournir en France : du simple bon sens !
Sébastien Chenu n’a cessé d’alerter, de demander, de bousculer : vivement le temps des résultats concrets pour notre industrie !